vendredi 9 octobre 2009

MEDITATION


Fichier hébergé par Archive-Host.com


Un bel article extrait du blog d'un ami Roland A E Collignon, une personne d'un savoir profond et remarquable avec qui j'ai grand plaisir à échanger des idées et informations. Merci encore à vous Roland pour tout ce partage de connaissances dont vous me faites profiter...ainsi que pour votre écoute et votre indulgence à mon égard ^^.....

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


M E D I T A T I O N




Je m’édite.(:o) Méditez-vous ?

Je voulais partager quelque chose avec vous.
Ici, on ne dit pas " je médite", mais je me retire.
Je n'appartiens à aucun centre, aucun groupement zen, bouddhiste, hindoux ou autre.

Le Maître qui m'a enseigné n'est plus de ce monde.
Il n'y avait pas d'autel, ni de bâtonnets d'encens ou de chandelles. Mon siège était souvent une pierre ou une simple couverture pliée. Ca n'avait aucune importance. On ne s’attache plus aux formes. Rien ne doit freiner, ni constituer un obstacle à cette pratique. On ne devrait entendre que notre propre souffle.

Au début, c’est difficile. On ne dompte pas un animal sauvage en quelques minutes.

Plus vous pratiquez, plus les bienfaits augmentent sans jamais les rechercher ni les attendre. C’est encourageant. La méditation est le repos de notre esprit. Le sommeil ne repose que le corps.

Il faut de préférence un endroit calme ou personne ne risquera de vous déranger. Éviter trop de chaleur, trop de lumière. Fuir le bruit et les vibrations négatives si possible.

Si vous sollicitez votre organe mental pour créer, peindre, jouer un insrument, penser ou écrire, vous devez lui accorder le repos nécessaire.

Choisissez un vêtement ample, souple et utilisez toujours le même dans la mesure du possible. Enveloppez-vous dans ce drap qui deviendra celui de la vertu ou de toute autre valeur ou énergie.

Imaginez-vous être devenu un guerrier, combattant un ennemi d’autant plus redoutable qu’il est invisible en vous-même. Vous avez déjà, sans doute, observé des moines Zen en train de méditer dans la position adamantine ou comme la photo du maîre Deshimaru, imitez-le !

La posture donne au corps le sens de l’équilibre. Observez leurs genoux posés à plat en contact avec le sol comme s'ils le poussaient. Leur colonne vertébrale est droite, rigide et le menton est légèrement rentré. Pensez au vortex, pensez à la Kundalinī, à cet axe vertical, comme le serpent autour du bâton d’Hermès, le fameux caducée. c'est une image.

Au début, asseyez-vous sur le bord extrême d'un support d’environ 10 cm de hauteur de façon à redresser le dos et à maintenir les jambes en contact avec le sol. Mon professeur de violoncelle me faisait asseoir sur le bord de la chaise pour redresser le dos. Essayez. Vous comprendrez. Ne vous inquiétez pas de la fameuse position du lotus, elle viendra en son temps. Ne torturez pas votre corps. Pas de mortification ! Rien ne sert de courir…

Cette position du lotus consiste à placer le pied droit sur la cuisse gauche puis de ramener le pied gauche sur la cuisse droite comme le montre la figure. Si vos membres n’ont pas été préalablement assouplis, placez une épaisseur, un drap plié, sous un pied à la fois. ( Par exemple, une fois sous le pied gauche, la suivante sous le droit, etc, en alternant, de façon à assouplir peu à peu vos articulations.)

Au début, adoptez plutôt la position du tailleur MAIS en veillant à maintenir les jambes bien collées au sol et le dos droit.

Adoptez la position correcte avec vigilance mais sans vous crisper.



.
Mauvaises positions. Observez les genoux...le dos. le yogi est avachi



Meditation Zen


Maintenant, vérifiez votre stabilité en oscillant légèrement de chaque côté, comme le balancier d’un métronome. On effectue ce mouvement avec le bassin en avant au niveau de la 5e vertèbre lombaire ensuite déposez simplement vos mains sur vos genoux, les paumes dirigées ou non vers le ciel mais toujours sans la moindre crispation, complètement détendu, comme après une rude journée de travail.

Détendez les épaules, laissez-les tomber sans courber le dos. Un méditant ne s’avachit pas. La pointe de votre langue effleure le palais. Votre regard est posé à quelques mètres devant vous. Il ne regarde rien de particulier. Posé, sans plus.

Vérifiez que vos genoux sont bien collés au sol et non relevés comme deux ailes. Etant installé, vous allez maintenant respirer normalement. Vérifiez de nouveau votre position, contrôlez le moindre détail avec une vigilance extrême sans vous crisper, pensez aux empreintes psychiques, veillez à ne pas « graver » d'erreur dans votre esprit. Lorsqu’ils étudient une œuvre, les grands musiciens ne tolèrent pas la moindre fausse note afin de ne pas la reproduire inconsciemment en plein concert par respect pour le public.

Le rythme de votre respiration doit être lent, naturel. L'air est rejeté par le nez, de préférence. Vous expirez et inspirez ainsi naturellement, uniquement concentré sur ce flux et reflux.

Laissez venir les pensées, les images. Ne luttez pas pour les chasser. Ne saisissez ni le désir ni les sensations qu'elles soient agréables ou non. N’entrez pas dedans. Ne vous laissez pas envahir. Maîtrisez vos organes, éteignez vos sens comme on souffle la flamme d’une bougie.

Regardez plutôt flotter toutes ces pensées comme des offrandes qui descendent lentement la rivière, là, devant vous, et ne tentez surtout pas de les saisir. C'est ainsi que le mental " grossier" devient plus subtil. Apprenez à détacher votre pensée des autres. Oubliez-les un moment. Contrôlez la respiration. Continuez chaque jour, insistez, ne vous laissez pas troubler par les bruits environnants. Ne désirez rien. Ne tentez pas d’atteindre quoi que ce soit tels que pouvoirs supranormaux ou autres. Ce sont des obstacles. Ni désir ni attachement doit devenir votre devise.

Demeurez sans objet, sans la moindre volition mentale, parfaitement détendu et bien concentré sur votre position, votre respiration, votre esprit, détendu mais vigilant, en éveil. C'est tout.

N'écoutez pas cette voix qui résonne en vous qui vous propose de vous lever sous n’importe quel prétexte ! Chassez-là ! Ne vous laissez pas tenter ! Demeurez immobile sans vous crisper. Ne vous grattez pas. Si une douleur surgit, concentrez-vous sur la respiration, elle s’en ira d’elle-même. N’observez pas le cadran d’un réveil. Si un bâtonnet d’encens se consume, pensez au feu destructeur de l’ignorance et voyez-la partir en fumée. Le temps, c'est un truc d'européens :)

Un démon quelconque ne tardera pas à vous inciter à mettre fin à votre combat. Il utilisera mille ruses pour vous empêcher de progresser dans cette voie de libération.

Ne cédez pas à ses feintes ! Ordonnez à votre esprit : Je décide moi-même le moment de me lever ! Le démon ne battra pas en retraite pour autant. Il reviendra à charge. Sa voix éveillera même la douleur ou les démangeaisons : combattez les ! Par moments, son faciès m’est apparu si brutalement que j’avais l’impression de recevoir un coup de poing en plein visage.

Vous détruirez ainsi la peur ! Pensez à la Kundalinī ! Visualisez-vous en train de botter en touche ce ballon qui renferme les tourments de la vie et faites-le sans ménagement. La bête gronde et ne se manifeste que lorsqu’elle sent qu’on échappe à son contrôle. Elle montre son faciès à ceux qui osent la combattre. Elle tentera n’importe quoi pour vous retenir captif. C’est ici que le combat commence vraiment.

C’est déjà une grande victoire d’en prendre conscience car cette bête domine l’esprit du monde.

Ne vous fixez pas d'objectif, n'imposez aucun effort à vos yeux, ne regardez pas la trotteuse de votre réveil-matin ni de votre montre. Oubliez le temps.

Si vous allumez une chandelle avant de vous asseoir, il devient le feu destructeur de l'ignorance. Si vous brûlez un bâtonnet d'encens, c’est l'ignorance et les tourments qui se consument. Bientôt, il n'en restera que des cendres et de la fumée...

Vous voilà en contact invisible avec l’absolu. Le chemin qui mène au but risque d’être long, mais il est possible de l’atteindre dans le courant de cette existence.

Seules les entités démoniaques tenteront de vous décourager ! En fait, ils existent pour vous renforcer, pour vaincre la tentation. Méditez de la sorte surtout le matin et le soir. La pratique du soir entraîne l’esprit à combattre pendant le sommeil afin de repousser les assauts éventuels de l’ennemi.

Allumez le feu destructeur de l’ignorance. Il est comme un phœnix !

Vous pouvez, selon vos affinités, étudier les enseignements, les textes des anciens, ou pas et vous contenter de méditer. No problem.

Maintenant, il est conseillé d’imprégner l’esprit de toutes ces nouvelles pensées telles les empreintes positives qui le maintiennent en perpétuel état d'éveil.




Roland A E Collignon


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


Merci également à Frédéric et Fran pour leurs bons conseils dans ce domaine,

je ne vous oublie pas.


7 commentaires:

  1. il peut dire qu'il avait un grand maître !

    bien que je n'aime pas ce mot , seul les Etre sous domination ont un Maitre et ceux là ne peuvent pas êtres de la lumière .

    maitriser la sagesse et la Connaissance du Soi ,c'est en cela qu'il est un Maitre , un Maitre du soi et de personne d'autre .

    et c'est pour suivre ce chemin (ces chemins) qu'il faut livrer ce combat.

    pour nous aussi devenir un jour, Maitre de Soi.

    RépondreSupprimer
  2. Merci pour ces informations.. moi je n'arrive pas a me mettre dans cette position, c'est impossible pour moi je ne suis pas asser souple..

    je vais tenter ..
    José

    RépondreSupprimer
  3. Merci Lola,
    Mais c'est vrai que je ne serais rien sans les autres, sans leurs critiques ( constructives de préférence).
    Je suis toujours heureux de voir les commentaires. Bien sûr, on ne sera jamais entièrement d'accord sur tout, mais cette diversité d'opinon nous enrichit. Les réactions ou avis tranchés prouvent notre intérêt pour le travail des autres. C'est bien.
    Nore langage est pauvre pour exprimer ce qui dépasse notre entendement, il fautdonc de l'indukgence. Que ceux et celles qui veulent se lancer dans cette fabuleuse expérience le fassent sans se poser trop de questions.Le fond prime sur la forme. le fait de s'asseoir et "d'arrêter", est déjà un grand pas vers la réalisation, ou l'éveil, la paix, la libération ou que sais-je enore. Le reste, viendra par la suite et se mettra en place de lui-même.

    RépondreSupprimer
  4. Je vous remercie Roland de votre passage et pour ces propos positifs et éclairés.

    Merci également à José et à toi Alkinoos pour la justesse de ton commentaire (que j'avais un peu mal interprété au départ)

    RépondreSupprimer
  5. Ce résumé d'une séance de méditation est très pratique et merci à son auteur.
    Comme José, je ne suis hélas pas très souple moi non plus et je voulais savoir si assis sur une chaise le dos bien droit pouvait amener à des résultats identiques.

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour Nico,

    Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez contacter l'auteur de cet article à l'adresse suivante :


    http://www.blogger.com/profile/00482268274768653936


    Lola

    RépondreSupprimer

si vous n'êtes pas un blogger/google, veuillez sélectionner l'identité "Nom/URL" ou "Anonyme" pour déposer un commentaire. Merci de votre visite, à bientôt....